Avec le temps, les pratiques sexuelles se sont quelque peu démocratisées. On assiste désormais à diverses pratiques, chacune avec ses spécificités et ses règles. Au nombre des pratiques sexuelles les plus en vue, figure le BDSM (Bondage, Domination, Soumission, Sado-Masochisme) basé sur la mise en scène de fantasmes sexuels impliquant la douleur, la contrainte et l’humiliation érotiques. Pour définir les limites à ces pratiques, les partenaires peuvent définir un safeword.
Un safeword : qu’est-ce que c’est ?
Les pratiques SM (Sado-Masochistes) incluent un rapport de domination entre deux ou plusieurs partenaires. Ces relations impliquent dans la plupart des cas un jeu de rôle qui peut très vite repousser les limites d’un partenaire. C’est là qu’intervient le safeword. Il s’agit d’un mot ou d’une expression visant à signaler très clairement l’état d’esprit du partenaire sujet à la domination.
En effet, même si l’excitation sexuelle liée à la douleur est la sensation principale recherchée dans une pratique BDSM, il peut très vite arriver que les limites de la tolérance à la douleur soient très vite dépassées. Ainsi, quand le partenaire se retrouve dans un état de souffrance intolérable, il pourra l’exprimer. C’est pourquoi, la définition d’un safeword dans le cadre d’une relation SM par les deux partenaires est un élément essentiel pour assurer la sécurité de l’un et de l’autre. Ainsi, le dominé peut verbaliser ses limites physiques et psychologiques tout au long de l’acte.
Comment définir un safeword quand on ne peut pas parler ?
Les jeux SM incluent une grande variété de techniques. Certaines peuvent empêcher la personne dominée de parler, si par exemple il ou elle est ballonné(e). Dans ce cas, au lieu d’être un mot ou une expression prononcée, le safeword peut être plutôt défini comme une action ou un geste.
Dans ce cas, on opte plutôt pour des signes comme un claquement des doigts, des coups frappés à plat sur une surface, ou encore le fait d’agiter un foulard ou alors un tissu à portée de mains.
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BFSM : comment choisir son safeword ?
Pour qu’un safeword soit suffisamment efficace, il est important qu’il soit choisi par les deux partenaires. Il doit également s’agir d’un mot ou d’un signe simple, facile à retenir. Les partenaires peuvent également choisir un mot en rapport avec leur relation. Souvent, on opte pour des termes génériques liés aux couleurs des feux tricolores. Voici la signification de quelques couleurs :
- le vert signifie que tout va bien et que le dominant peut continuer ce qu’il fait,
- la couleur orange indique que le jeu en cours est bon, mais que le dominant ne doit pas aller plus loin,
- la couleur rouge demande un arrêt immédiat du jeu.
Dans le cas d’un safeword en code couleur, le dominant, pour s’assurer que tout se passe bien du côté de son/sa partenaire, pourra poser la question « couleur » de temps en temps sans forcément sortir de son rôle au cours du jeu sexuel.
Par contre, si les partenaires optent pour un mot standard comme safeword, il est préférable qu’il s’agisse d’un mot qui n’ait aucun lien avec le sexe et qui ne soit aucunement employé pendant l’acte sexuel.
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